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Qu’est-ce que c’est ?
L'héroïne est fabriquée à partir de morphine, qui provient d’une plante, le pavot à opium.
Dans sa forme pure, c'est une poudre blanche, mais elle peut être brune dépendant de la substance avec laquelle elle a été coupée - d'où les différentes appellations.
Elle ralentit le fonctionnement du corps et provoque un état de détente. C'est aussi un analgésique puissant qui est utilisé en médecine depuis des centaines d'années.
Comment ça se prend ?
L’héroïne peut être fumée à l’aide d’une pipe en verre ou injectée par voie intraveineuse.
Effets recherchés
La montée de l'héroïne a été décrite comme une sensation de chaleur irradiante et une sensation de plaisir intense, un « rush ».
Effets non recherchés
La première fois que l’on consomme de l'héroïne, elle peut causer des étourdissements et des nausées, voire des vomissements.
Consommée régulièrement, l’héroïne peut rapidement engendrer une tolérance, de sorte que le consommateur a généralement besoin d’une plus grande quantité à chaque fois pour ressentir le même rush. Cependant, cette tolérance peut diminuer rapidement, de sorte qu'il peut être très dangereux de reprendre la même dose d'héroïne après une période d'abstinence.
Une overdose peut entraîner le coma et la mort. Les effets de l'héroïne peuvent durer plusieurs heures.
Le manque se caractérise par des symptômes aigus comprenant habituellement :
- Angoisse
- Insomnie
- Transpiration
- Agitation
- Douleurs musculaires
- Crampes
- Diarrhée
- Nausée et vomissements
Sexe sous héroïne
L’héroïne n'est pas une drogue habituellement utilisée pour le sexe. Elle ralentit le corps et peut donc rendre l’éjaculation très difficile.
Ton corps sera probablement trop détendu pour te donner ce que tu cherches.
Consommateur régulier ?
L'héroïne crée une forte dépendance. Lorsque la consommation prend une place centrale dans le quotidien de l’usager, d’autres risques peuvent survenir : endettement, délits ou difficultés relationnelles, familiales ou relationnelles importantes.
Le sevrage de l'héroïne s'accompagne de symptômes graves et doit être effectué avec un soutien médical (traitement de substitution - à la méthadone ou à la buprénorphine).
Mélanges
Héroïne + Dépresseurs
Une overdose est plus probable si l'héroïne est prise avec d'autres dépresseurs du système nerveux central, comme l'alcool ou la méthadone, ou des tranquillisants comme le Valium.
Héroïne + G (GBL/GHB)
Le mélange de G avec de l'héroïne peut être fatal car les deux substances ralentissent l'activité du système nerveux central.
Héroïne + Cocaïne
Un cocktail connu sous le nom de « speedball », les deux drogues augmentent les effets l'une de l'autre. Ton cœur s'accélérera avec la coke, puis il ralentira avec l'héroïne, ce qui pourrait entraîner une perte totale du rythme cardiaque.
John Belushi et Phillip Seymour Hoffman sont tous deux morts après avoir mélangé ces drogues.
Héroïne + Tina (crystal meth)
Connu sous le nom de « speedball du pauvre », ce cocktail a des effets similaires à ceux d'un « speedball » régulier.
Héroïne + Acide/LSD
Les drogues psychédéliques mélangées à l'héroïne peuvent les rendre imprévisibles et désagréables.
Bon à savoir
Il est préférable d'éviter l'injection intraveineuse qui entraine plus rapidement une accoutumance et comporte des risques graves pour la santé (abcès cutanés, destruction des veines, septicémie, endocardite).
Le partage du matériel d'injection expose à un risque élevé de contracter ou de transmettre le VIH, l'hépatite C et d'autres infections.
L'utilisation de pipes chaudes peut causer des brûlures et blessures à la bouche et, si le matériel est partagé, un risque de transmettre ou de contracter - au travers de petites quantités de sang - des infections comme l'hépatite C et le VIH.
Récemment, des décès dus à des overdoses d'héroïne ont été liés à la présence d'un opioïde beaucoup plus puissant - le fentanyl - dans des lots de rue. Le fentanyl est jusqu'à 100 fois plus puissant que l'héroïne. Teste-le d'abord en petites quantités, et ne le consomme jamais seul.
Que dit la loi ?
La détention d’héroïne est illégale. En Belgique, l’héroïne est visée par la loi sur les stupéfiants de 1921, modifiée à plusieurs reprises. Sa détention, même en cas d'usage privé, est donc passible de poursuites pénales. La conduite d’un véhicule sous l’effet de produits psychotropes est interdite et fait l’objet de poursuites judiciaires spécifiques.
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