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Dernière mise à jour : 30 mars 2020
Conseils généraux pour prévenir la contamination par le COVID-19
Drogues et sexe
Quels services restent disponibles ?
Si faire une pause dans la consommation de chems n’est pas envisageable pour toi
Que peut-on faire en cas de sevrage (involontaire) ?
COVID-19 & VIH, que faut-il savoir ?
Prendre soin de soi en période de confinement
Conseils généraux pour prévenir la contamination par le COVID-19
Le Service fédéral de santé publique belge a créé une ressource en ligne sur le coronavirus (COVID-19) (NL, FR, ENG, DE) : pour les mises à jour, savoir que faire si tu es malade, quel numéro de téléphone à appeler…
Recommandations tous publics (dont une vidéo)
- ne pas faire de bise
- ne pas serrer les mains
- se laver les mains à l’eau et au savon toutes les heures
- éviter les lieux de rassemblement de masse (limiter le nombre de personnes, c'est limiter d'autant le risque. Cela vaut pour tous les types de rencontres, y compris sexuelles)
- dans la mesure du possible, rester chez soi et privilégier le télétravail
- au moindre nouveau symptôme respiratoire ou fièvre, il faut impérativement se mettre soi-même en quarantaine chez soi et contacter son médecin traitant, ou, à défaut, le service de garde de médecine générale (02 201 22 22 pour Bruxelles)
Enfin, se souvenir que la plupart de ces mesures sont prises pour les plus fragiles d'entre nous, il s'agit donc de penser à la collectivité !
Prends soin de toi et des personnes qui t’entourent. Il s'agit d'une crise de santé publique majeure et il est de la responsabilité de chacun de veiller à ce que son impact soit le plus faible possible.
Drogues et sexe
- Eviter de partager le matériel (y compris les verres, cigarettes électroniques, cigarettes ou joints, les pipes, les bangs, ni les tubes nasaux tels que les pailles).
- Renforcer l’hygiène (lavage des mains, désinfection du matériel et des surfaces). Une concentration d'alcool de 60 % minimum est efficace. Les lingettes antibactériennes ne tuent pas les virus mais valent mieux que rien.
- Limiter les contacts. La meilleure protection à l'heure actuelle est la distanciation sociale.
- Pendant les relations sexuelles ou le travail du sexe, le COVID-19 peut être transmis par contact étroit comme la toux, les baisers ou le contact direct avec les fluides corporels. Ce virus n’est pas transmissible par les zones et les sécrétions génitales (sperme, sécrétions vaginales), comme peuvent l’être le virus du VIH ou l’herpès génital. S’il se transmet pendant un rapport sexuel, ce sera surtout lorsque tu embrasses ton partenaire. Gouttelettes de salive et sécrétions sont autant de vecteurs viraux. Le COVID-19 se retrouve également dans les selles, entraînant un risque de contagion en cas de rapport anal. Il n’est pas possible de supprimer totalement le risque pendant un rapport sexuel. La fellation n’est pas moins risquée.
- Ne pas utiliser de gel hydro alcoolique ou tout autre produit désinfectant sur les muqueuses !
- Il n'existe aucune recommandation de traitement préventif ou curatif aujourd'hui contre le COVID-19. Un certain nombre de médicaments sont à l'étude chez les personnes porteuses (dont des anti-VIH, mais les résultats de ces études ne sont pas encore connus). Cependant la PrEP et les autres antirétroviraux ne protègent pas du COVID-19.
- Fake news : ni la cocaïne ni le cannabis ne tuent le virus, et les boissons alcoolisées ne protègent pas non plus.
Passer au sexe virtuel ?
En attendant que la situation s’apaise, pourquoi ne pas revenir aux basiques avec le fameux plan webcam ! (On compte sur toi pour trouver des sites adaptés à ces genres de plans… *Wink* !) Il y a aussi la branlette, les sextoys, c’est une belle occasion pour (re)découvrir ton corps… Bref, fais fonctionner ton imagination !
Ressources
Article de David Stuart (traduction française par Act Up Sud Ouest)
Covid-19 : recommandations pour les usagers de drogues (Source : INPUD)
Informations sur le coronavirus, les drogues et les traitements de substitution (Source : Psychoactif)
Quels services restent disponibles ?
Aide aux usagers de drogues
Les services d’aide aux usagers de drogues continuent à se mobiliser. Ils ont mis en place des aménagements pour assurer, au mieux, la continuité des soins et des services. Pour Bruxelles, toutes les informations, coordonnées et horaires sont repris sur le site de Fedito Bxl (régulièrement mis à jour).
Consulter la liste des services
Soutien psychologique et accompagnement communautaire chemsex
Ex Æquo
02 736 28 61
(lundi-vendredi 9h30-17h)
info@chemsex.be
Site Web
Consulte la liste de psychologues indépendant·es dans la section : Aide
Pour les travailleur.ses du sexe
UTSOPI
0470 81 44 45 (FR/EN : Nora)
0472 25 64 26 (NL/EN : Daan)
(lundi-jeudi 10h-18h)
Site Web
Alias Bruxelles
0485 02 12 48
(lundi-vendredi 10h-17h)
L'offre de service d'Alias est en permanence réadapté en fonction des mesures annoncées concernant le COVID-19 (coronavirus) et de l'évolution des réalités sur le terrain. A partir du 20 mai l'offre de service d'Alias est la suivante :
- Nous demeurons joignables du lundi au vendredi de 10 à 17h sur le numéro suivant : 0485/02.12.48 ou sur les numéros des membres individuels de l’équipe renseignés sur notre site www.alias-bru.be/contact/
- Les permanences internet sont maintenues aux horaires habituels les mardi et jeudi après-midi de 15 à 17h.
- Une permanence d’accueil digitale supplémentaire est organisée sur https://www.info4escorts.be/fr/ les lundi et les mercredi de 14 à 17h.
- Nos permanences médicales reprennent les mardi et jeudi après-midi mais uniquement sur rendez-vous.
- Les activités communautaires restent temporairement suspendues.
- La prostitution/le travail du sexe ayant été interdit, la fréquence et les horaires du travail de rue sont adaptés en permanence en fonction des informations du terrain. Nous restons présents sur le terrain.
- L’équipe reste joignable par mail et téléphone ainsi que sur les réseaux sociaux et applications mobiles.
Violences sexuelles
Centres de prise en charge des violences sexuelles
02 535 45 42 (Bruxelles)
09 332 80 80 (Gand)
04 284 35 11 (Liège)
(lundi 18h-22h, mercredi 14h-17h et 18h-22h, jeudi 18h-22h)
Les centres restent accessibles. Rendez-vous sur place : durant la crise liée au coronavirus, tu peux te rendre dans le CPVS de l'UZ Gand, du CHU Saint-Pierre et du CHU de Liège, et cela, comme toujours à n'importe quelle heure.
CPVS de Bruxelles : cpvs@stpierre-bru.be
CPVS de Gand : zsg@uzgent.be
CPVS de Liège : cpvs@chu.alg.ac.be
Site Web (contact anonyme via la ligne de chat)
Si faire une pause dans la consommation de chems n’est pas envisageable pour toi
- S’assurer d’avoir un stock de matériel de réduction des risques lié à la consommation de drogues (seringues, doseur pour GHB, matériel stérile d’injection, roule ta paille). La boutique d'Ex Æquo te permet de commander gratuitement tout le matériel pour réduire les risques si tu consommes des drogues.
- Rationner sa consommation : essayez de la réduire progressivement (en diminuant la quantité prise chaque jour). Si tu fais une réserve de produits, sois prudent : la tentation lorsque que tu as de plus grandes quantités de drogues peut être dangereuse.
- Eviter les surdoses/overdoses. Les services d'urgence dont surchargés et ils peuvent tarder à répondre aux appels (112).
- Dans le cadre des mesures de confinement, les rassemblements, qu’ils soient publics ou privés, sont interdits. Les organisateurs et participants de sex parties s'exposent aux dénonciations et contrôles de police.
Que peut-on faire en cas de sevrage (involontaire) ?
Prépare-toi à faire face à la pénurie, à l'augmentation des prix et à la baisse de qualité. Les produits de mauvaise qualité peuvent être dangereux. Prépare des plans B et assure-toi que tu as les médicaments nécessaires, de la nourriture et des boissons en cas de sevrage involontaire. Des services restent disponibles pour t’aider ! (voir plus haut)
En cas de consommation régulière, un arrêt brutal peut provoquer une sensation de manque. Les effets du sevrage peuvent se faire sentir avec de nombreux produits. Certains chems sont plus problématiques que d’autres. Un accompagnement médical par un·e spécialiste en addictologie est parfois indispensable pour éviter des complications de santé diverses. Il n’y a pas de remède miracle. Mais voici quelques pistes pour gérer au mieux ce moment qui, soyons honnêtes, ne va pas être agréable.
- Se faire aider : sens-toi complètement autorisé à chercher de l’aide auprès de professionnel·les ou de lignes dédiées. Tu es tout autant légitime qu’un autre patient.
- Rester en communication avec d’autres personnes autour de toi, idéalement qui vivent les mêmes problématiques.
- Certaines plantes permettent d’atténuer les symptômes : le kudzu (aide au sevrage), rhodiole et griffonia (ou 5HTP qui est la molécule active) pour booster sérotonine et dopamine, la mélatonine pour l’aide à l’endormissement… Tout cela est disponible souvent en pharmacie ou parapharmacie.
- A la sortie du confinement, attention à la reprise de chems : globalement on ne reprend pas les mêmes doses après plusieurs semaines d’arrêt que quand on consomme régulièrement voire quotidiennement.
GHB/GBL
Le G (GHB/GBL) est un produit dont on peut devenir physiquement dépendant. Un arrêt brusque, après un usage répété de fortes doses de GHB, peut provoquer un sevrage dont les principaux symptômes sont l’anxiété, l’insomnie, les tremblements, la sudation excessive, les nausées, les vomissements et les crampes musculaires. Arrêter sa consommation sans soutien médical peut être dangereux.
La durée du syndrome de sevrage au GHB varie de 5 à 15 jours. Il n’existe pas de traitement spécifique mais certains médicaments peuvent atténuer les symptômes : prends contact avec un service spécialisé en addictologie. Si tu utilises des tranquillisants (benzo), attention au surdosage et aux mélanges avec d’autres dépresseurs (alcool, GHB/GBL). Les benzodiazépines sont aussi extrêmement addictifs.
Ressource
Témoignage de sevrage GHB/GBL (Source : Psychoactif)
Tina (crystal meth), cocaïne, speed et autres stimulants
Le manque de tina, coke et autres stimulants peut entraîner de la fatigue, de la dépression, des insomnies, de l’anxiété, voire la survenue de crises de panique.
Il n’existe pas de traitement spécifique mais certains médicaments peuvent atténuer les symptômes : n’hésite pas à prendre contact avec un service spécialisé en addictologie. Si tu utilises des tranquillisants (benzo), attention au surdosage et aux mélanges avec d’autres dépresseurs (alcool). Les benzodiazépines sont aussi extrêmement addictifs.
Ressource
Les 5 étapes du rétablissement du Crystal Meth : Une Trêve* (Source : Aids committee Toronto traduction française par Patrice Bécotte)
Cannabis
Parmi les symptômes de sevrage, les plus fréquents sont la nervosité et l’anxiété, l'hostilité, les troubles du sommeil et l'humeur dépressive. Bien que les symptômes physiques soient rapportés moins fréquemment, les maux de tête, la perte d’appétit, les tremblements et la transpiration sont également possibles.
Il n’existe pas de traitement spécifique. Le cannabidiol (dit CBD) n’est pas illégal en Belgique. Il te sera peut-être possible de t’en procurer en ligne.
COVID-19 & VIH, que faut-il savoir ?
Si tu prends un traitement VIH ou si ton système immunitaire est affaibli, il est particulièrement important de prendre tous tes médicaments quotidiennement.
Les antirétroviraux ne protègent pas du coronavirus. Les personnes ayant un système immunitaire faible sont potentiellement plus à risque de développer des complications pour le COVID-19. Hormis cela rien ne permet d'affirmer que les personnes vivant avec le VIH ayant un niveau de CD4 normal et une charge virale indétectable soient plus à risque de développer une forme plus grave de l’infection.
Toutefois, les principaux facteurs de risque de formes graves ou de mortalité du COVID-19 connus à ce jour sont l’âge avancé et la présence de maladies associées, particulièrement les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies pulmonaires ou rénales, l’asthme ou l’insuffisance respiratoire chronique, une diminution de la résistance (telle que de la chimiothérapie). Ces pathologies associées peuvent parfois être présentes chez les personnes vivant avec le VIH.
Bien que ce ne soit pas démontré pour le COVID-19, en se basant sur ce qui se passe avec d’autres virus, on peut craindre que le risque d’une forme grave soit probablement plus élevé lorsque le taux de CD4 est bas (<200/mm3), en cas d’échec virologique sous traitement ou des maladies concomitantes (source : VIH.org)
Recommandations pour les personnes vivant avec le VIH :
- S'assurer d'être à jour du point de vue des vaccinations (vaccination anti-grippale et pneumocoque)
- Prendre régulièrement son traitement
- Pas de rupture d’approvisionnement à craindre
Ressources
Interview vidéo du Professeur Dewit, chef du service des Maladies infectieuses du CHU Saint-Pierre (Source : Le Spécialiste)
COVID-19 : Traitement anti-rétroviraux, PrEP, Prévention, Dépistage IST et VIH. Ce qu’il faut savoir sur l'accès aux soins à Bruxelles et en Wallonie (source : Ex Æquo)
COVID et VIH, recommandations pour les PVVIH (Source : Ex Æquo)
La maladie à coronavirus (COVID-19), le VIH et l’hépatite C : Ce que vous devez savoir (Source : Catie)
COVID-19 : Les personnes vivant avec le VIH ne sont pas plus exposées (Source : Société française de lutte contre le sida - SFLS)
Information et recommandations concernant le coronavirus (COVID19) pour les PvVIH (Source : COREVIH Ile de France sud)
Dépistage VIH/IST
Si une personne est séropositive sans le savoir, son système immunitaire a pu être endommagé, l’exposant au risque de développer des infections et d’autres maladies. C’est possible qu’elle ne soit pas en mesure de combattre le COVID-19 aussi facilement qu’une personne séronégative, ou qu’une personne séropositive sous traitement.
Par conséquent, si tu ne t’es pas fait dépister récemment, ce serait une bonne idée de le faire maintenant, afin de pouvoir démarrer un traitement au plus vite en cas de test positif.
Pour certaines personnes, faire un dépistage VIH peut être une chose effrayante ; mais cela ne devrait vraiment pas l’être. Les médicaments anti-VIH fonctionnent très bien, et la protection qu’ils offrent à votre système immunitaire devrait faciliter la lutte contre des infections telles que le COVID-19.
Les dépistages d’infections sexuellement transmissibles (IST) qui ne sont pas considérés comme urgents doivent être reportés pour alléger les hôpitaux, centres de planning familial et médecins généralistes.
Le dépistage VIH/IST est possible sur rendez-vous après une évaluation dans une Centre de planning familial : téléphoner d’abord et un entretien devra permettre de juger si une consultation ou un dépistage est impératif / urgent (contacts des centres de planning familial sur loveattitude.be).
Tu peux te procurer un autotest VIH en pharmacie ou commander un autotest gratuit sur la boutique d'Ex Æquo. Il te sera envoyé à domicile.
Si tu souffres de symptômes (douleurs, écoulement anormal, etc.), nous te conseillons de prendre contact avec ta ou ton médecin généraliste plutôt que d’aller aux urgences.
Si tu as besoin d’obtenir les coordonnées d’un·e médecin gay-friendly et/ou séro-friendly, tu peux faire ta demande en précisant ta commune à ttbm@exaequo.be.
Ressource
Les autotests du VIH (Source : Plate-forme Prévention Sida)
PrEP
La PrEP n’est pas efficace contre le COVID-19. Les hôpitaux sont surchargés et il ne sera pas facile dans les semaines à venir d’avoir accès à un suivi PrEP ou de renouveler les prescriptions pour la PrEP. Les centres de référence PrEP vont prendre contact avec toi si un rendez-vous était prévu prochainement à venir. Au cas par cas, il sera parfois possible d’obtenir des prescriptions par courrier ou par email.
Prendre soin de soi en période de confinement
L’isolement peut avoir un impact négatif important sur la santé mentale, prends soin de toi !
Mettre en place une routine quotidienne et garder contact
La diminution des contacts physiques et sociaux, l’absence de divertissement et le confinement peuvent provoquer ennui, frustration, ainsi qu’un sentiment d’isolement du reste du monde. D’où l’importance de maintenir une routine quotidienne (se lever comme pour aller travailler, se laver, manger aux horaires habituels…) et d’organiser sa journée tout en continuant à communiquer avec son entourage via internet, les réseaux sociaux et les appels téléphoniques. (source : Cerveau & Psycho)
À défaut de pouvoir contacter des proches, on peut intégrer des groupes de soutien ou de discussion en ligne.
Forums et groupes (en ligne)
Info Chemsex (by Aides France)
Groupe d'information sur la réduction des risques liés au Chemsex animé par l'association AIDES en France (Groupe Facebook sur invitation).
Groupe Facebook Utsopi
Pour les travailleur.euses du sexe
Accessible sur invitation (pour la sécurité et l’anonymat), contacter Nora au 0470 81 44 45 ou FB : Nora Utsopi ou par mail : nora@utsopi.be)
Psychoactif
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques (forum, blog, quizz, wiki). Existe aussi en application.
Psychonaut
Psychonaut est une communauté (forum de discussion) d'auto support francophone dédiée à l'information et à la réduction des risques sur l'usage des substances psychoactives.
Spreading solidarity - not the virus - Brussels
Le but de ce groupe est de partager des idées sur des choses pratiques, utiles et transformatrices que nous pouvons faire en ce moment pour éviter de propager le virus et agir en solidarité - Groupe Facebook Privé
Plate forme solidaire TBPGIQ contre le coronavirus (Paris / IDF)
Plate-forme parisienne et francilienne d'organisation et de soutien pendant le confinement pour les TBPGQI (Trans, Bi, Pédés, Gouines, Intersexes et Queers), usager·es de drogues, TDS, à l'initiative de différentes organisations et collectifs (Acceptess T, Act Up Paris, AIDES, Claq, Strass, etc.) - Groupe Facebook privé
Services d'écoute
Des services d'écoute téléphonique restent disponibles. Ils sont recensés par la Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale :
Services de Santé Mentale
02 501 01 27
02 501 01 28
02 501 01 29
(lundi-vendredi 18h-22h et samedi-dimanche 9h-17h)
Centre de Prévention du Suicide
0800 32 123
(24h/24)
Télé Accueil
107
(24h/24)
Voir la liste complète des lignes d'écoute
S’occuper pendant le confinement
Chaîne Youtube de Samuel Ganes (Yoga)
Live Facebook
Cours de Sprot (cousin germain du Sport)
Déguise tes toilettes avec Helmut et GilbertLe dimanche à 19h, le bingo drag apéro de la Fédération Française du Bingo Drag Apero de A la Folie
8 séries cultes et queers à binger confiné ! (Têtu)
5 podcasts LGBT+ et friendly qui vont vous captiver pendant le confinement (Têtu)
3 jeux vidéo de dating pour vous occuper pendant le confinement (Têtu)Du contenu culturel à explorer gratuitement et en illimité avec la plateforme INADes livres à télécharger
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